En Grèce, la résistance à l’austérité prend la forme d’une mosaïque de luttes pour un droit à la ville conçu comme l’auto-détermination collective de la vie quotidienne.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-AFaNrX6Xa8NjAMUEmuhB_k08Nn5_Uk_gBrbYzNYjOb2b82P7o1Zl9IA_iNgKsV69p5iWjTJrt-JOLDWtKpaPGOz26XXVArJRcxyhcSJFalGJM39s14CtQKx-5NOfxnFXrDsNvAnRi2o/s640/theo-1.jpg)
Theodoros Karyotis
Publié par ROAR Magazine.
Traduction en français par Thierry Uso
Il est facile, lorsque l’on parle de la Grèce et de « la crise », de tomber dans le piège de « l’exception grecque ». Après tout, c’est par l’essentialisation du discours orientaliste que l’on a justifié l’austérité et les ajustements structurels : les Grecs sont corrompus, paresseux et enclins à la crise, et doivent être adaptés et civilisés pour leur bien. Il y a aussi le revers à ce regard orientaliste, qui leur reconnait des ressources extraordinaires : les Grecs ont en abondance collectivisme, zèle révolutionnaire ou solidarité, ce qui les rend plus à même de s’organiser et de résister.